Zoli est une Tzigane de Tchécoslovaquie. Dans les années 30 sa famille a été massacrée par une milice fasciste et Zoli a ensuite été élevée par son grand-père. Celui-ci lui apprend à lire puis l’envoie à l’école. Elle doit cacher ses connaissances car frayer ainsi avec les gadze est très mal vu parmi les Tziganes. Elle-même sent que ce savoir la rend impure. Zoli a un don apprécié de tous : elle met en chansons la vie et les sentiments de son peuple.
Après la seconde guerre mondiale Zoli a une vingtaine d’années. Elle est dénichée par l’éditeur Martin Stransky qui veut publier ses oeuvres. Dans l’enthousiasme de la victoire et de l’avènement du communisme les Roms sont des citoyens à intégrer et Zoli un symbole des nouveaux lendemains où les masses prolétariennes accéderont à l’instruction. Elle fait la connaissance de Stephen Swann. Fils d’une mère irlandaise et d’un père slovaque l’Anglais est traducteur pour Stransky. Zoli et Stephen vont s’aimer. Il est attiré par son entrain et sa liberté, elle est plus partagée, craignant toujours le jugement de son peuple. Finalement elle souhaite s’éloigner de lui et lui, ne pouvant la retenir, va la couper de tout ce qui était sa vie.
J’ai moyennement apprécié ce roman. J’ai mieux aimé la fin, l’exil de Zoli et les péripéties qui lui permettent de rebondir et de se reconstruire. J’ai trouvé que Colum McCann montrait bien à la fois la liberté des Tziganes, détachés de tout lien matériel et au contraire l’enfermement que peuvent être des traditions trop rigides. Alors pourquoi ça ne m’a pas convaincue ? Difficile à dire et je me torture pour écrire ce billet. Le style est travaillé mais m’a parfois semblé un peu artificiel.
Andreï Makine, L’amour humain, Seuil
Le narrateur est un instructeur soviétique qui, entre les années 1970 et la chute de l’URSS, a parcouru l’Afrique pour en former les peuples à la révolution. Révolution contre le colonisateur encore en place, révolution contre les régimes à la solde des Etats-Unis. Un jour, prisonnier d’une faction adverse, il rencontre Elias Almeida, un Angolais, prisonnier avec lui, acquis à la cause communiste. Les deux hommes deviennent amis. Leur existence aventureuse va les amener à se croiser régulièrement sur leurs terrains de combat.
C’est la quête d’Elias que nous raconte L’amour humain. Marqué par la mort de sa mère (victime de la répression portugaise en Angola) Elias se bat pour un monde plus juste. Ce qui l’anime aussi c’est le souvenir de son amour pour Anna -une femme qu’il a rencontrée lors d’un stage de formation à Moscou- et du voyage qu’il fit avec elle vers son village natal de Sibérie. L’histoire d’Elias s’entrecroise avec celle du narrateur sur fond d’interventions soviétiques, de guerres civiles et de grande violence.
« Sans l’amour qu’il portait à cette femme, la vie n’aurait été qu’une interminable nuit, dans les forêts du Lunda Norte, à la frontière entre l’Angola et le Zaïre. » Il est ici question du sens de la vie qui va avec la connaissance de l’amour vrai. Un amour dans lequel il n’y a pas de place pour les mensonges ou les faux-semblant, où l’on se présente sans masque, tel qu’on est devant l’autre. Et tout le reste n’est qu’accouplements. Il y a quelque chose de très romantique dans cette conception des choses. D’un côté une humanité qui geint, qui souffre, qui baise, qui n’est que morceaux de viande ; de l’autre côté Elias et son amour sublime mais qui ne peut pas vivre avec la femme qu’il aime.
Je n’adhère pas à une telle division et je termine ce livre avec un sentiment très mitigé. J’avais découvert Andreï Makine avec Le testament français qui m’avait emballée. J’ai lu dans la foulée ses romans précédents : La fille d’un héros de l’Union soviétique, Confession d’un porte-drapeau déchu et Au temps du fleuve Amour qui ont confirmé ma première impression et m’ont fait placer Andreï Makine au rang de mes auteurs favoris. J’ai lu ensuite ceux qui ont suivi mais depuis La musique d’une vie je suis moins convaincue. J’ai le projet depuis un bout de temps de relire tout ça pour savoir si cet engouement se maintient ou s’il a correspondu à un moment de ma vie. Quoi qu’il en soit je reste une admiratrice de M. Makine ne serait-ce que pour sa maîtrise parfaite du Français qui n’est pas sa langue maternelle.
Philip Roth, Le complot contre l’Amérique, Gallimard
Une fois n’est pas coutume, je ne résiste pas au plaisir de recopier la quatrième de couverture :
« Lorsque le célèbre aviateur Charles Lindberg battit le président Roosevelt aux élections présidentielles de 1940, la peur s’empara des Juifs américains. Non seulement Lindberg avait, dans son discours radiophonique à la nation, reproché aux Juifs de pousser l’Amérique à entreprendre une guerre inutile avec l’Allemagne nazie, mais, en devenant trente-troisième président des Etats-Unis, il s’empressa de signer un pacte de non-agression avec Hitler. Alors la terreur pénétra dans les foyers juifs, notamment dans celui de la famille Roth.
Ce contexte sert de décor historique au Complot contre l’Amérique, un roman où Philip Roth, qui avait sept ans à cette époque, raconte ce que vécut et ressentit sa famille -et des millions de familles semblables dans tout le pays- lors des lourdes années où s’exerça la présidence de Lindberg, quand les citoyens américains qui étaient aussi des Juifs avaient de bonnes raisons de craindre le pire. Ce faisant, il nous offre un nouveau chef-d’oeuvre. »
Voici dit l’essentiel de cet excellent roman qui se fait passer de façon très convaincante pour un recueil de souvenirs. Dans le rôle du narrateur, Philip Roth soi-même qui se présente en enfant précoce et anxieux. A travers ses yeux le lecteur assiste à la montée de l’antisémitisme aux Etats-Unis au début des années 1940 et aux réactions qu’elle a suscitées. L’opinion se divise alors entre ceux qui croient que le pire est à venir, que la situation ne peut que s’aggraver, à l’image de ce qui s’est passé en Allemagne nazie, aujourd’hui alliée avec les Etats-Unis; et ceux qui traitent les premiers de catastrophistes, qui les accusent de faire des procès d’intention au président Lindberg dont le grand mérite est quand même d’avoir réussi à tenir les Etats-Unis à l’écart de la guerre qui déchire le reste du monde.
La famille Roth elle-même est touchée par ces divisions. Proie du bourrage de crâne orchestré par l’équipe présidentielle le frère de Philip, de cinq ans son aîné, tient ses parents pour des Juifs obtus, refermés sur leurs préjugés ancestraux et incapables de s’ouvrir aux vraies valeurs américaines. Au milieu de ce tourbillon le petit Philip observe, comprend beaucoup de choses et grandit plus vite qu’il ne l’aurait souhaité :
« C’était la première fois que je voyais mon père pleurer. C’est un tournant, dans une enfance, le jour où les larmes de quelqu’un d’autre vous paraissent plus insupportables que les vôtres. »
« Je ne pus que la regarder pleurer toutes les larmes de son corps, jusqu’à l’épuisement, sur quoi l’idée que je me faisait d’elle changea du tout au tout : ma mère était un être humain comme moi. Cette révélation fut un choc, et j’étais trop jeune pour comprendre que c’était le lien le plus fort de tous. »
(Oui, on pleure pas mal dans ce livre, normal vu les circonstances.)
Pour rendre particulièrement crédible son récit l’auteur Philip Roth s’est appuyé sur des personnalités politiques réelles et sur les prises de position qu’elles ont eu à l’époque. Oui, l’aviateur Charles Lindberg a bien eu des sympathies pour les nazis et il a bien tenu des propos antisémites. Il a été une des figures de l’extrême-droite américaine à la fin des années 1930 mais a refusé de se présenter à la présidence des Etats-Unis. Philip Roth fait suivre son roman d’un post-scriptum dans lequel il présente la chronologie véritable des personnages historiques figurant dans le livre.
J’ai beaucoup apprécié ce roman que j’ai dévoré d’une traite. C’est bien écrit et, en ne négligeant pas une pointe d’humour, Philip Roth aborde un sujet qui donne à réfléchir. Le résultat est prenant et deux jours après l’avoir terminé j’ai encore le sentiment de tenir compagnie à cette famille attachante.
David Davidar, La maison aux mangues bleues, Le livre de poche
Entre 1899 et 1947, l’histoire sur trois générations de la famille Dorai de Chevathar à l’extrême pointe sud de l’Inde. Le patriarche est Solomon Dorai, riche propriétaire et chef traditionnel de Chevathar. A la veille d’un nouveau siècle voilà que des violences agitent le village sur fond de guerre des castes et de rivalités personnelles. Le fils puis le petit-fils de Solomon reprendront à leur tour sa vision d’un lieu qui soit un havre pour la famille élargie.
On dit que la mangue bleue de Chevathar est la meilleure du monde. Elle l’est en tout cas pour ceux qui en sont originaires puisqu’elle a le goût des racines, de l’endroit d’où l’on vient et vers lequel on retourne toujours.
J’ai beaucoup aimé ce roman fort bien écrit. Il y a de l’action et de la réflexion. Chacun des trois personnages représentatif de sa génération (particulièrement le fils et le petit-fils) vit son histoire personnelle, recherche à sa façon le sens de sa vie, pas exactement dans la direction qu’aurait choisie son propre père. Mais finalement, par ces voies détournées, leur chemin les ramène l’un et l’autre vers Chevathar et leurs origines.
Moi qui ai été élevée en déménageant souvent je n’ai pas de lieu auquel je sois ainsi attachée et pourtant je me suis sentie concernée par le soucis des personnages de construire sur la durée et de s’inscrire dans un projet familial.
Shashi Tharoor, Show business, Points
Ashok Banjara, super-star de Bollywood est à l’hôpital, dans le coma, victime d’un accident de tournage. Sur recommandation de son médecin ses proches se relaient à son chevet pour lui parler. En fait chacun vient lui faire part de ses griefs à son encontre. Dans le même temps Ashok voit défiler dans son esprit le film de sa carrière depuis ses débuts hésitants jusqu’à sa tentative échouée de se lancer dans la politique.
Dans ce roman Shashi Tharoor présente le fonctionnement du cinéma de Bollywood et ce qui permet d’y faire carrière. Pas besoin d’être un bon acteur si on a un physique avantageux ou des relations. Ensuite, comme pour Ashok Banjara, les films s’enchaînent au rythme de plusieurs par an, la seule présence de son nom au générique garantissant le succès.
Mon amie Michèle qui m’a prêté cet ouvrage (ainsi que toute une série de livres sur l’Inde, merci Michèle) me dit que le personnage d’Ashok Banjara est en fait l’acteur Amitabh Bachchan. Il en est au moins inspiré en partie. Leurs initiales sont les mêmes et Ashok Banjara est surnommé « Le jeune homme affamé » (en Anglais « The hungry young man ») alors que Amitabh Bachchan à ses débuts était « Le jeune homme en colère » (« The angry young man »). La traduction en Français, dépourvue de notes, ne permet pas de goûter ce jeu de mots si on n’est pas un peu au courant.
J’ai trouvé la lecture de Show business souvent amusante et même très drôle quand Shashi Tharoor raconte les films imaginaires tournés par son héros. J’y ai retrouvé la veine de Bollywood. Cependant certains passages m’ont aussi semblé un peu longs.
Indu Sundaresan, Le festin de roses, Le livre de poche
Le festin de roses raconte l’histoire de Mehrunnisa alias Nur Jahan, la femme de l’empereur moghol Jahangir et la tante de Mumtaz Mahal pour qui fut construit le Taj Mahal. C’est donc dire que Le festin de roses se passe au même moment et met en scène les mêmes personnages (hormis Augustin Hiriart) que Le songe du Taj Mahal que j’avais lu il y a peu.
J’ai trouvé fort intéressant ce personnage de Mehrunnisa. Mumtaz Mahal est certes plus connue du fait de son mausolée mais c’est la tante le personnage important à cette époque (début du 17° siècle). Elle fut la 20° épouse de Jahangir (qui avait aussi de nombreuses concubines) mais ils tombèrent amoureux l’un de l’autre et il ne fréquenta plus que rarement ses autres femmes après son mariage avec Mehrunnisa. Elle ne voulut pas se contenter d’un rôle de potiche dans le zenana et elle obtint de gouverner avec son mari, jouant un rôle de plus en plus important jusqu’à détenir la totalité du pouvoir à la fin du règne de l’empereur qui était gravement malade.
Indu Sundaresan montre comment Mehrunnisa s’est imposée grâce à sa volonté et à son amour pour son mari. Elle a dû pour cela lutter en permanence contre les jalousies et les haines des nombreuses factions de la cour : les femmes précédentes qui redoutent de perdre la faveur de l’empereur, les ministres et favoris contrariés de voir de pouvoir leur échapper et de devoir obéir à une femme.
J’ai retrouvé tous les personnages historiques dont j’avais déjà fait la connaissance dans Le songe du Taj Mahal et je n’ai pu que constater que Indu Sundaresan était beaucoup plus douée pour raconter les histoires. L’intérêt historique est aussi plus important puisque ce sont les personnages historiques qui forment le coeur du récit. Indu Sundaresan a aussi écrit La 20° épouse qui raconte l’histoire de Mehrunnisa avant son mariage avec Jahangir et que j’envisage de lire prochainement.
Truman Capote, Petit déjeuner chez Tiffany, Folio
Petit déjeuner chez Tiffany raconte l’histoire de l’amitié entre le narrateur, un aspirant écrivain et Holly, une call-girl, sa voisine.
Ce court roman est suivi de trois nouvelles qui racontent aussi des histoires d’amitié. Entre des prostituées dans La maison de fleurs (il y a surtout une histoire d’amour), entre deux forçats dans La guitare de diamants et entre un petit garçon de sept ans et une vieille femme dans Un souvenir de Noël. Dans un contexte de dénuement, toute l’année les deux amis mettent sou à sou de l’argent de côté pour pouvoir acheter les ingrédients nécessaires à la confection de trente cakes de Noël. Ces cakes sont ensuite offerts ou envoyés à des amis proches ou lointains comme le président Roosevelt. Rétrospectivement le Noël de ses sept ans apparaît au narrateur (qui fut le petit garçon) comme représentatif de ceux qui l’ont précédé et un souvenir précieux car il est le dernier qu’il aie pu passer avec son amie.
C’est cette dernière nouvelle que j’ai préférée. L’ensemble est plutôt bien écrit et gentil. Truman Capote décrit bien les gestes dont se nourrit l’amitié, le plaisir d’être ensemble et de façon plus touchante, j’ai trouvé, dans Un souvenir de Noël.
Christian Petit, Le songe du Taj Mahal, Le livre de poche
Au début du 17° siècle Augustin Hiriart, jeune orfèvre, doit quitter la France pour des raisons abracadabrantes. Après plusieurs années de voyage, notre héros arrive enfin en Inde où il entre au service de l’empereur moghol Jahangir. Jahangir est le père de Shah Jahan qui épousa Mumtaz Mahal pour qui il fit construire le Taj Mahal.
Voici un livre bien médiocre. D’abord le Taj Mahal qui avait attiré mon œil sur la couverture n’apparaît (et encore à l’état de projet) qu’à la toute fin du livre. Ensuite et surtout on a là une histoire fort mal racontée. Les rebondissements succèdent aux coups de théâtre, souvent peu crédibles. Des innocents sont jetés en prison. Des amoureux sont séparés pendant des années. De perfides individus trempent dans des intrigues de palais. La peste frappe la ville où résident nos personnages. Et pourtant, malgré toutes ces péripéties, le récit n’a pas éveillé en moi les sentiments intenses qu’il aurait du : ça n’est pas palpitant, je ne me suis pas attachée aux personnages. Le héros lui-même apparaît comme sans épaisseur, plus souvent agi qu’agissant. Alors que reste-t-il et pourquoi ai-je lu le livre jusqu’au bout ? Le contexte historique car l’ouvrage est documenté (mais les informations sont dispensées de façon un peu didactique).
Truman Capote, De sang froid, Folio
Dans le Kansas, en 1959, une famille de quatre personnes est abattue froidement par deux petits malfrats. Ceux-ci s’enfuient en laissant peu d’indices derrière eux. Un mois et demi plus tard ils sont cependant arrêtés.
De sang froid est inspiré d’un fait divers réel. Truman Capote nous présente de façon approfondie et précise toute cette affaire, depuis la journée du meurtre jusqu’au châtiment des assassins. Chaque personnage, même le moins important, est fouillé et détaillé. Le passé de l’un des deux tueurs, Perry Smith, est particulièrement décortiqué. Le résultat est que les protagonistes apparaissent ainsi comme très humains. J’ai sympathisé bien sur avec les malheureuses victimes mais j’ai aussi ressenti de la pitié pour Perry Smith.
Truman Capote fait aussi bien comprendre tout le gâchis de cette affaire. Gâchis du massacre d’une famille bien intégrée dans sa communauté et appréciée de tous. Gâchis de l’existence de Perry Smith, enfant maltraité et délaissé. A plusieurs moments il laisse apercevoir qu’il aurait suffit de peu pour que les choses tournent différemment. Enfin la lecture amène à se poser la question de la réponse à un tel crime. Les coupables peuvent-ils se racheter ou la peine de mort est-elle la seule solution ?
Toutes ces raisons plus le fait que De sang froid est fort bien écrit en font un très bon roman.
« C’était un temps idéal pour manger des pommes ; la lumière la plus blanche descendait du ciel le plus pur, et un vent d’est faisait bruire les dernière feuilles des ormes chinois sans les arracher. Les automnes récompensent le Kansas de l’ouest pour les maux que les autres saisons imposent : les grands vents d’hiver du Colorado et les neiges à hauteur de hanche où périssent les moutons ; la neige fondue et les étranges brouillards des prairies au printemps ; et l’été, où même les corbeaux recherchent l’ombre rare et où la multitude fauve des tiges de blé se hérisse, flamboie. Enfin, après septembre, un autre climat arrive, l’été de la Saint-Martin qui dure parfois jusqu’à Noël. »
Julian Barnes, Arthur et George, Mercure de France
Ce roman nous raconte les histoires croisées d’Arthur Conan Doyle et de George Edalji. Le premier célèbre écrivain, le second malheureuse victime d’une erreur judiciaire, accusé à tort qui s’adresse à l’auteur de Sherlock Holmes pour lui demander de mener l’enquête.
Julian Barnes suit ses héros depuis leur enfance à la fin du 19° siècle jusqu’à la mort de Conan Doyle en 1930 en passant par les événements qui les ont réunis. Cela nous vaut une intéressante biographie d’Arthur qui apparaît comme un personnage fort sympathique. Médecin de formation , grand sportif, auteur, redresseur de torts et spirite convaincu à la fin de sa vie.
C’est le troisième livre que je lis récemment et qui parle de spiritisme. Il en était aussi question dans Southampton row de Anne Perry et dans Le chromosome de Calcutta de Amitav Gosh. Le spiritisme semble avoir été très à la mode en Angleterre à la fin du 19° siècle.
Arthur et George est un livre plaisant. Il y a de l’humour. Les personnages sont attachants et réfléchissent sur le monde qui les entoure.