
Ce recueil rassemble trois nouvelles, trois récits noirs.
Journal d’un tueur sentimental : le narrateur est un tueur à gages qui se croit sentimental parce qu’il a une femme « dans la peau » et qu’il a, par amour pour elle violé plusieurs règles de sécurité des tueurs professionnels. La chute est assez prévisible et le personnage ne m’est pas sympathique.
J’aime beaucoup mieux le héros de Hot line, un policier mapuche à la gâchette facile, muté à la capitale par mesure disciplinaire. Il est question d’un tortionnaire de l’époque de la dictature qui finira par payer ses crimes.
Dans Yacaré l’enquête porte sur la mort suspecte d’un dirigeant d’une grosse compagnie de maroquinerie italienne. Derrière la façade respectable, le pillage du territoire d’un peuple autochtone brésilien.
La deuxième et la troisième nouvelles me plaisent mieux. J’y retrouve les préoccupations de Luis Sepúlveda pour le sort des Amérindiens. L’ensemble se lit facilement mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Une lecture commune avec Anne, Je lis je blogue, Kathel et Nathalie à l’occasion du printemps latino organisé par Je lis je blogue.

[…] lectrices : Le monde du bout du monde chez Anne, La fin de l’histoire chez Je lis je blogue, Journal d’un tueur sentimental pour […]
D’après un commentaire que j’ai retrouvé, j’avais bien aimé ce Journal, mais je ne sais plus si mon exemplaire comportait seulement le premier texte ou d’autres en plus. (c’était en 2010 !)
Je pense qu’il a été réédité avec d’autres nouvelles pour faire plus de pages.
Il est dans ma pal, je le lirai un de ces jours… Je viens de lire « Histoire d’une mouette… » que j’ai trouvé très agréable !
Je ne connais pas.
J’ai bien raté ce RV, mais y penser pour le mois ‘nouvelles’?
Pourquoi pas ?
Ce n’est peut-être pas le meilleur ouvrage de Sepulveda mais on retrouve son intérêt pour les minorités autochtones. Merci pour cette participation à la lecture commune et au challenge
D’accord sur toute la ligne.
J’ai eu ma « période » Sepulveda, pendant laquelle j’ai notamment lu celui-là. je n’ai gardé aucun souvenir de ses titres, souvent très courts, sauf de celui avec la mouette et le chat, que j’ai lu à mes filles…
Je découvre qu’il a écrit des livres pour enfants.
[…] Anne-yes a lu Journal d’un tueur sentimental et autres nouvelles. […]
On a lu des titres très variés, c’est chouette. Malgré tes bémols, je note ce titre, des nouvelles c’est toujours intéressant.
Et ça se lit vite.
Je n’ai lu que le premier texte et j’avais aimé si je me souviens bien. Le deuxième, avec un policier manouche, m’attire pas mal.
Je vois que ce Tueur sentimental a plu. Personnellement j’ai du mal avec le féminicide.
Fichu correcteur automatique, je voulais écrire mapuche!
Je me demandais aussi d’où sortait ce manouche 😅