
Ce recueil rassemble trois nouvelles, trois récits noirs.
Journal d’un tueur sentimental : le narrateur est un tueur à gages qui se croit sentimental parce qu’il a une femme « dans la peau » et qu’il a, par amour pour elle violé plusieurs règles de sécurité des tueurs professionnels. La chute est assez prévisible et le personnage ne m’est pas sympathique.
J’aime beaucoup mieux le héros de Hot line, un policier mapuche à la gâchette facile, muté à la capitale par mesure disciplinaire. Il est question d’un tortionnaire de l’époque de la dictature qui finira par payer ses crimes.
Dans Yacaré l’enquête porte sur la mort suspecte d’un dirigeant d’une grosse compagnie de maroquinerie italienne. Derrière la façade respectable, le pillage du territoire d’un peuple autochtone brésilien.
La deuxième et la troisième nouvelles me plaisent mieux. J’y retrouve les préoccupations de Luis Sepúlveda pour le sort des Amérindiens. L’ensemble se lit facilement mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Une lecture commune avec Anne, Je lis je blogue, Kathel et Nathalie à l’occasion du printemps latino organisé par Je lis je blogue.
