Alphonse Ballu, le cousin de la concierge de l’immeuble voisin de la librairie Elzévir, a disparu. Sa cousine s’en inquiète auprès de Victor Legris et Joseph Pignot, associés à la tête de la librairie. Dans le même temps la brocanteuse Alexandrine Piote, fait part à Victor de la découverte, dans l’estomac d’un poisson, d’un livre miniature contenant une formule mystérieuse. Le lendemain Victor retrouve Alexandrine pendue. Suicide ou assassinat ? Une maison abandonnée de la Butte-aux-Cailles semble être le lieu où se trouvent les solutions à ces différents mystères.
On peut penser que c’est une sacrée coïncidence qui fait se retrouver nos héros au milieu de tout cela mais ils sont si sympathiques que cela passe. Et puis l’histoire se déroule dans le cadre pittoresque du Paris de la fin du 19° siècle. Le petit peuple qui est décrit me fait penser à celui d’un pays du tiers-monde aujourd’hui avec ses enfants des rues, ses miséreux qui triment pour quelques sous, ses petits employés qui essaient de s’élever à force de travail et que le moindre accident de parcours peut renvoyer au caniveau. Enfin, j’ai apprécié de lire ce livre à l’occasion d’un séjour à Paris. Lors de promenades dans les vieux quartiers de la capitale j’ai eu parfois l’impression de mettre mes pas dans ceux de Victor Legris.