
Les archives Arolsen (International Tracing Service jusqu’en 2019) sont un centre de documentation et de recherche sur les persécutions nazies (travail forcé, déportation, shoah) situé dans la ville de Bad Arolsen (Allemagne). Irène, une Française installée en Allemagne, travaille dans ce centre. A partir d’objets ayant appartenu à des déportés et conservés là elle est chargée de retrouver d’éventuels survivants ou leurs proches pour leur restituer ces biens.
Deux objets sur lesquels on héroïne enquête permettent à l’autrice de ratisser large et d’évoquer le camp de Ravensbrück, le centre de mise à mort de Treblinka et les enfants polonais de « type aryen » enlevés par les nazis. Pour avoir pas mal lu sur ces sujets, je constate qu’elle s’est bien documentée. C’est à peut près tout ce que je peux dire de positif sur ce roman dont les péripéties m’apparaissent comme artificielles. Pas un instant je ne suis entrée dans ma lecture. Le pire c’est l’histoire privée d’Irène qui peine à m’intéresser et dont je finis par lire les passages en diagonale.
C’est un livre qui a été beaucoup lu et qui a généralement plu. Les avis de Je lis je blogue, Kathel, Keisha, Sandrine, Sunalee.
80 ans plus tard, rendez-vous avec un père déporté. M le magazine du Monde du 29 mars 2025 raconte la restitution du portefeuille de son père, résistant mort en déportation, à Marie-Hélène Sagaspe, 80 ans. Ce sont surtout des bénévoles qui enquêtent pour retrouver les traces des propriétaires des quelques 2000 objets encore stockés par les archives Arolsen. Ici Georges Sougné, présent à la restitution avec Florence Azoulay, directrice du centre Arolsen.

Merci d’être revenue chez moi, ma réponse est : » je comprends ta déception et la partage. Je râle un peu au sujet de ces faits historiques passionnants traités en insérant une histoire imaginée, histoire peut-être de rendre cela plus attractif et intéressant? »
Merci pour la photo, là je suis très émue!
Il me semble que les anglo saxons sont meilleurs pour raconter sans tout mélanger et trop imaginer. Avec un tel matériau, pas besoin d’en rajouter, en effet.
Oui, j’imagine qu’il s’agit de rendre les faits plus faciles d’accès. Pour moi c’est raté, l’autrice a voulu trop en faire.
Ca confirme les craintes, éveillées par le billet de Keisha que j’avais lu à sa parution. Mais ce travail de restitution est évidemment très précieux (très émue moi aussi par cette photo). Dommage que ce soit mal exploité ici.
Dommage, dommage, en effet.
Tu es un peu plus sévère que moi. C’est vrai que certaines parties m’ont semblé superflues et m’ont même vaguement ennuyée, mais l’ensemble se lit facilement et a le mérite de documenter avec sérieux le but recherché et les résultats obtenus par ces archives.
Les inquiétudes d’Irène pour son fils viennent comme un cheveu sur la soupe, selon moi. Cela permet au moins de faire connaître les archives Arolsen.
le roman d’amour gâche ce roman qui permet cependant de découvrir un fait historique que je ne connaissais pas. Je suis bien d’accord avec toi.
C’est tout le volet vie privée de l’héroïne qui est raté.
J’ai lu plus d’avis mitigés voire négatifs, sur ce roman, que d’avis positifs.. il est pourtant sur ma pile, mon conjoint l’ayant acquis suite à une rencontre (très plaisante) avec l’auteure. Je tenterai sans doute, mais je crains d’avoir les mêmes bémols que toi.
Je lirai ton avis avec intérêt.
Tiens, mon commentaire a disparu… J’ai aimé ce roman car j’ai trouvé qu’il intégrait bien la matériau historique à la fiction. et sans doute aussi car je trouve le métier de l’héroïne passionnant.
Bizarre, je l’aurais effacé par erreur ? C’est vrai, un métier passionnant.