
Originaire de la cité des Buers à Lyon, François Feldman n’est pas aidé : un nom de Juif, une tête d’Arabe et le physique de Philip Seymour Hoffman. A 39 ans, pourtant, il vient d’avoir la révélation qui lui permettra, il en est sûr, de s’enrichir enfin. Reste plus qu’à convaincre sa banquière, Juliane Bacardi, une bourgeoise coincée, de lui accorder un prêt. Quand cette dernière se trouve, par un concours de circonstances inattendu, dépendre de François pour sa survie, le rapport de force s’inverse. En cavale ensemble François et Juliane vont devoir unir leurs compétences pour s’en sortir. C’est l’occasion de dépasser leurs préjugés et de faire vraiment connaissance de l’autre.
Après la découverte de Jacky Schwartzmann grâce à Bastion j’explore l’oeuvre de cet auteur disponible à ma bibliothèque. Ce sont les même ressorts ici : une histoire rocambolesque présentée par un narrateur qui à son franc-parler ; une critique de la société française contemporaine et de ses fractures sociales ; cela peut paraître caricatural mais c’est drôle et plaisant à lire. Par certains côtés cela me fait penser au travail d’Hannelore Cayre.
Il me semble que ce nom était aussi celui d’un chanteur des années 1980, sans doute un clin d’oeil de l’auteur.
Mais oui, tout à fait ! Le héros prétend d’ailleurs être le neveu du chanteur.
Il me semblais bien que tu avais présenter un autre roman de Jacky Schwartzmann. La comparaison avec Hannelore Cayre me donne envie d’aller y voir de plus près.
Et moi je vais continuer à explorer l’œuvre de Schwartzmann.
je trouve que cet auteur est caricatural et après « bastion » j’ai décidé de l’abandonner sur les rayons de la médiathèque