
3. Les nouilles à la tomate
A la fin du tome précédent Madeleine Riffaud a été arrêtée après avoir abattu un officier allemand sur le pont Solférino. L’action du présent volume court du 22 juillet 1944 au 23 août 1944. Il s’en passe des choses en un mois ! Emmenée à la préfecture de police Madeleine y est torturée pendant que ses camarades organisent leur mise à l’abri. Elle sait qu’elle doit tenir trois jours pour leur en laisser le temps mais ne parlera pas malgré les violences de tout genre dont elle est victime. Pour tenir durant son calvaire elle se récite des poèmes et s’appuie sur un moment de camaraderie avec un.e autre détenu.e ou le soutien d’un gendarme français chargé de la surveiller. Elle échappe de peu à l’exécution avant d’être libérée par la Croix rouge, juste à temps pour prendre part aux combats pour la libération de Paris.

Un troisième épisode toujours aussi intéressant et qui montre bien la résolution sans faille de Madeleine Riffaud. La dernière case rappelle fort à propos que Madeleine et ses camarades FFI étaient de tout jeunes gens. J’attends maintenant la sortie du numéro quatre.
la résistance, la guerre, le nazisme sont souvent pris en sujet de BD.
Des sujets sur lesquels on peut facilement mettre des images.
C’est le 3e billet que je lis en deux jours, sur une BD traitant d’un sujet d’histoire ou d’actualité, et je trouve que c’est en effet un bon support pour transmettre un contenu de façon claire et pédagogique…
C’est bien le cas ici.
La BD est un bon support pour ce type de BD. Je remarque aussi qu’on parle enfin des femmes de la résistance (les militantes actives) depuis quelques temps.
Bien vu pour les femmes.
Tu as raison de souligner la jeunesse de nombreux résistants et résistantes. On l’oublie souvent.
On les a vus vieux raconter leurs souvenirs, on a oublié qu’ils avaient été jeunes.