
Voici le quatrième -et dernier- épisode des enquêtes de Kouplan, le détective sans-papiers. Les choses s’améliorent pour notre héros car à la fin du précédent épisode il a enfin obtenu un titre de séjour en Suède et, du coup, un petit emploi dans une bibliothèque. Il est cependant toujours à la recherche d’informations sur sa famille dont il est sans nouvelles depuis son départ d’Iran huit ans auparavant. C’est en cherchant à récupérer une photo de son frère que Koupan fait la connaissance de neuf clandestins réduits en esclavage par deux truands pour qui lui-même travailla à son arrivée à Stockholm. Il va les aider à obtenir leur liberté et à faire punir leurs tortionnaires.
C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé dans ce bon roman tout ce qui m’avait plu dans les précédents épisodes de la série. Il y a une enquête qui tient en haleine mais pas de violences inutiles : j’ai peur pour les personnages mais je sais que cela se terminera bien. Il y a une critique du sort fait aux clandestins dans la société suédoise (ça fonctionne aussi pour la France) et des préjugés courants à l’encontre des personnes d’origine étrangère. Il y a plusieurs personnages LGBTQ et j’apprécie d’en rencontrer dans des rôles où la caractéristique LGBTQ n’est qu’une composante de leur personnalité. Il y a un héros que je trouve très attachant et dont la situation personnelle s’améliore enfin après bien des vicissitudes. La fin est touchante, j’ai eu la larme à l’oeil.