Muté de Cologne à Berlin suite à une bavure, le jeune commissaire Gereon Rath est versé à l’inspection E : les Moeurs. On est en 1929 et le préfet de police a interdit la manifestation du 1° mai. Elle a lieu cependant et tourne à l’émeute, la police poursuit les communistes à travers la capitale. Au milieu de tout cela on repêche un mystérieux cadavre dans le Landwehrkanal. Seul Gereon Rath sait -par hasard- de qui il s’agit. Au lieu de communiquer ses informations, il mène l’enquête de son côté, espérant pouvoir profiter de ses découvertes pour obtenir sa mutation à l’inspection A, la Criminelle. Sur sa route il va croiser des SA, le Stahlhelm -une association d’anciens combattants, la Forteresse rouge -une faction communiste qui veut renverser Staline, des flics ripoux, un parrain de la pègre et une charmante secrétaire.
Deux intérêts pour moi dans ce roman. D’abord le contexte historique de la montée du nazisme. Ce qui me frappe justement c’est que les nazis sont très discrets. Ce qui est perçu comme un vrai danger c’est plutôt le communisme avec le souvenir de la tentative de révolution de 1919.
Ensuite j’ai apprécié l’enquête policière bien ficelée avec plusieurs rebondissements surprenants. Gereon Rath n’est pas un héros totalement sympathique, très ambivalent en tout cas. Il a bénéficié du soutien de papa pour se sortir d’une situation professionnelle difficile et aimerait bien faire ses preuves par lui même mais en même temps, si les relations paternelles pouvaient lui permettre d’atteindre son but plus rapidement, il ne serait pas contre à condition que ses collègues ne soient pas au courant.
Au total c’est une lecture que j’ai trouvé plaisante néanmoins il n’est pas sur du tout que je lise la suite des aventures de Gereon Rath.
Lounima le 20 avril 2012 :
Celui-ci aussi me tente bien et, malgré ton avis un peu mitigé (en tout cas, c’est ainsi que j’interprête ta dernière phrase), je le note également. 😉
Réponse :
C’est cela, un avis mitigé. Pas déplaisant à lire cependant.