Ca alors, mais revoilà le boyard Artem ! Depuis le temps que je ne l’avais pas vu, je le croyais mort, ma parole ! Et oui car Le sang d’Aphrodite est le 8° épisode d’une série de la collection Grands détectives dont le tome 7 était paru en 2003. J’ai lu les précédentes aventures d’Artem quand elles sont parues, cela fait donc quelque temps et j’ai retrouvé ce héros avec plaisir.
Nous sommes à Tchernigov en 1074, sur les terres du prince Vladimir. Successivement plusieurs jeunes femmes de bonne naissance sont assassinées et leur corps est mutilé de façon horrible. La seule trace de l’assassin : un parfum capiteux que l’on sent encore sur les victimes, le sang d’Aphrodite. Le boyard (noble) Artem, membre de la droujina (armée) et conseiller du prince, mène l’enquête. Pour cela il est aidé de Philippos, son fils adoptif, d’origine grecque et qui à 16 ans connaît ses premiers émois amoureux et des varlets (jeunes guerriers) Mitko et Vassili, ses collaborateurs.
Comme souvent dans cette collection, ce que j’apprécie ce n’est pas tant l’enquête policière qui n’offre pas de surprise particulière mais plutôt les personnages sympathiques et la reconstitution de l’ambiance de l’époque qui passe par l’utilisation d’expression typiques (« N’ordonne pas de me châtier mais ordonne de me pardonner » quand on s’adresse à plus haut que soi). Ce qui m’intéresse dans cette série c’est de découvrir le mode de vie raffiné des nobles russes. La région de Kiev est en relations avec l’empire byzantin; marchands, produits, modes circulent entre Tsargorod (Byzance) et l’Ukraine. Une lecture plaisante donc.
Lounima le 20 avril 2012 :
Je ne connais pas du tout mais ce que tu dis de cette série me tente énormément : je note l’auteur pour ma prochaine incursion en librairie !! 😉
Réponse :
Je ne sais pas du tout si les premiers tomes sont encore disponibles. C’est peut être l’occasion de les ressortir.