L’homme intérieur, deuxième aventure du Kriminal-Oberkommissar Hoffner, se déroule huit ans après Rosa et a bien été écrit après pourtant il est paru avant en France. Etrange, non ? Certes les deux histoires sont indépendantes cependant il est fait plusieurs fois allusion à cette première enquête qui a eu des conséquences traumatisantes pour le héros. Maintenant que les deux sont publiées, autant rétablir l’ordre.
Berlin, 1927. Dans les studios cinématographiques de l’UFA un producteur est retrouvé mort dans sa baignoire. C’est manifestement un crime maquillé en suicide. A la poursuite de l’assassin l’inspecteur croisera Fritz Lang ainsi que l’inventeur d’un ingénieux système de sonorisation du cinéma -invention qu’Hollywood aimerait bien neutraliser. Il utilisera de nouveau les services d’Alby Pimm, parrain berlinois et reprendra contact avec son fils Alexander qui est maintenant membre du tout jeune parti nazi.
Cette lecture est pour moi une déception car je n’ai pas tout saisi de l’intrigue que j’ai trouvée bien compliquée. Il y a des dialogues où au bout de trois répliques je ne sais plus qui parle et j’ai beau relire cela ne m’éclaire guère. C’est un peu agaçant. Finalement, qui a tué et pourquoi ? Je serais bien en peine de le dire. Je crois que si j’avais découvert Jonathan Rabb avec L’homme intérieur je n’aurais pas poursuivi ce qui aurait été dommage pour Rosa.