URSS, 1953. Léo est un officier zélé du MGB, ancêtre du KGB. Son travail consiste à arrêter les personnes coupables de menées antisoviétiques et cela en fait du monde. Quand ses supérieurs lui demandent de surveiller sa propre femme Raïssa, Léo commence à se poser des questions. C’est la mort de Staline qui les sauve. Léo et Raïssa seront seulement limogés et exilés dans un trou perdu de l’Oural.
Dans son nouveau poste Léo se persuade qu’un tueur en série écume tout le sud du pays massacrant des enfants que l’on retrouve éventrés et la bouche pleine d’écorce. Dans l’URSS de l’époque, paradis du peuple, de telles choses ne sont pas concevables. Aussi c’est en secret que Léo et Raïssa vont mener l’enquête, mettant en péril leurs vies et la sécurité de ceux qui les entourent. Pour Léo cette affaire est aussi l’occasion de rebâtir sa vie, fondée sur les mensonges et le non-dit.
En plus d’un thriller (j’en ai lu des plus palpitants, quand même), Enfant 44 est aussi une peinture de la terreur stalinienne. Tout ceci se lit plutôt facilement car il y a du suspense mais je ne l’ai pas trouvé très bien écrit. Il y a un méchant qui poursuit le héros de sa haine à travers toute l’URSS sans que j’aie très bien compris pourquoi et cela donne un côté caricatural à l’ensemble. Si cela ne m’a pas vraiment emballée ça m’a en tout cas donné envie de me replonger dans de meilleurs ouvrages traitant de la même époque. J’ai ça chez moi, je m’y mets dès que je reviens de Noël (à moins qu’on ne m’offre des livres trop alléchants d’ici là).
L’avis de Zarline.