En commençant à se vider le lac de Kleifarvatn a découvert un squelette qui reposait jusque là par 4 mètres de fond. Il était lesté par un vieil émetteur de radio d’origine soviétique. La police soupçonne que l’assassinat remonte à l’époque de la guerre froide et imagine que la victime avait pu être impliquée dans une affaire d’espionnage. C’est l’inspecteur Erlendur qui mène l’enquête. Il s’intéresse aux disparitions non élucidées de la fin des années 60, s’acharnant sur des détails qui paraissent anodins à ses collaborateurs, comme la perte de l’enjoliveur d’une Ford falcon noire en 1968.
Dans les années 50 des étudiants islandais membres du parti communiste obtiennent des bourses de la RDA pour poursuivre leurs études à l’université de Leipzig. Sur place ils découvrent la réalité du « paradis communiste ». Certains se voilent la face ou s’accommodent du décalage entre la théorie et la pratique, d’autres s’imaginent qu’ils peuvent manifester leur opposition. Mieux aurait valu pour eux ne pas quitter leur pays et conserver leurs illusions. « Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru » dit Erlendur.
Voilà encore un excellent épisode des enquêtes d’Erlendur qui nous entraîne cette fois jusque dans une salle d’interrogation de la stasi. L’histoire des malheureuses victimes de l’idéologie communiste est passionnante et pathétique. Quant à notre héros, il fait connaissance avec son fils. J’ai beaucoup aimé et dès que possible je vais mettre la main sur le dernier épisode paru qu’il me reste à lire.
Jules le 27 décembre 2009 :
J’en suis aussi au dernier épisode que j’attends en poche pour compléter ma collection… J’ai adoré!
Réponse :
Il est possible qu’il soit à ma bibliothèque. Dans ce cas je n’aurai pas trop à attendre.