Un squelette a été exhumé en creusant les fondations d’une maison dans un nouveau quartier en extension de Reykjavik. Autrefois il n’y avait là que des maisons d’été. Le commissaire Erlendur mène l’enquête sur une affaire qui remonte à près de 60 ans.
Dans le même temps la fille d’Erlendur, Eva Lind, est à l’hôpital, dans le coma pour abus de drogue. On a conseillé au père désemparé de lui parler et c’est l’occasion pour ce dernier de raconter son enfance et ainsi de révéler certains de ses ressors profonds. Il y a aussi une troisième histoire qui est celle d’une femme victime d’une extrême violence conjugale. On comprend bien qu’elle va se rattacher à l’histoire du cadavre mais on ne découvre comment que petit à petit.
J’ai beaucoup aimé ce très bon roman, beaucoup plus que le précédent. Je trouve le personnage d’Erlendur attachant, Arnaldur Indridason nous en révèle plus sur les racines de sa mélancolie permanente. J’en apprend plus sur l’Islande, son histoire pendant la seconde guerre mondiale, les moeurs de ses habitants. Je trouve ça intéressant à un moment où on parle de ce pays dans la presse à l’occasion de sa faillite.