1778, Nicolas le Floch, commissaire au Châtelet, doit déjouer des cabales menées contre la reine Marie-Antoinette. A l’issue d’une soirée costumée elle n’a pas retrouvé un bijou offert par le roi. A-t-il été égaré, a-t-il été volé ? Des personnes mal intentionnées pourraient-elles utiliser cette perte contre elle ? De plus il se trouve que la reine est enfin enceinte après des années d’attente. Voilà encore une occasion de la déshonorer : et si Louis 16 n’était pas le père? Un maître-chanteur menace de répandre un libelle à ce sujet.
Quel panier de crabes cette cour de Versailles ! De haut en bas nombreux sont ceux qui essaient de faire leur profit sans trop regarder aux moyens. Le frère du roi, Provence, et son cousin Chartres, futur Philippe-Egalité, aimeraient bien régner. Pour cela il leur semble que médire contre la reine peut être une bonne solution.
J’ai beaucoup aimé cette nouvelle aventure de Nicolas le Floch. Jean-François Parot apporte tout un tas de petites anecdotes qui rendent très vivante et crédible la peinture de la société parisienne de la fin du 18° siècle. Anton Mesmer et son « baquet » font courir la foule et la cour, friandes de découvertes scientifiques. C’est l’époque des Lumières et notre héros et ses amis s’essaient même à la psychologie quand il s’agit de démasquer un tueur psychopathe. C’est aussi fort bien écrit.
Il y avait eu l’automne dernier une adaptation télévisée des deux premiers épisodes de la série. D’autres sont à venir pour cette année, parait-il. Je les attends avec impatience. En tout cas depuis Nicolas le Floch a pour moi les traits de l’acteur Jérome Robart.