La fin du tome 2 a laissé Lisbeth Salander en bien mauvais état après une violente confrontation avec de dangereux truands. Dans ce dernier épisode de la trilogie Millénium on la retrouve à l’hôpital où elle va séjourner assez longtemps.
Pendant ce temps, à l’extérieur, des forces contraires s’opposent. Il y a les opposants à Lisbeth à la tête desquels une section secrète des services secrets suédois. Pour cacher leurs erreurs passées ces hommes qui se voient en dernier rempart de la démocratie mais qui n’obéissent qu’à eux-mêmes et se placent au-dessus des lois, sont prêts à commettre toujours plus de crimes.
Mais Lisbeth a aussi des soutiens, menés par Mikael Blomkvist. Celui-ci organise tout un réseau pour faire enfin éclater la vérité. Et alors, quel suspense ! Tout de suite j’ai été happée et j’ai parfois eu du mal à lâcher ma lecture. J’ai trouvé particulièrement jubilatoire la façon dont les méchants se font avoir (surtout cette infâme crapule qu’est le psychiatre Peter Teleborian). C’est leur trop grande confiance en eux qui les perd. Le roman montre bien comment la nasse se referme autour d’eux sans qu’ils s’en rendent compte. Finalement le bien triomphe et en toute légalité. La Suède apparait comme un modèle de démocratie.