En Italie, le général Bottando, chef du service de la protection du patrimoine historique soupçonne un habile et mystérieux personnage qu’il a surnommé Giotto d’avoir réussi à voler de nombreux tableaux en toute impunité depuis trente ans. Ces soupçons sont ravivés par une lettre dont l’auteur s’accuse d’avoir eu connaissance d’un de ces vols. Bottando lance alors l’enquêtrice Flavia di Stefano sur les traces de Giotto. Il est d’autant plus important qu’elle réussisse que Bottando est menacé dans son propre service par les menées d’un arriviste qui vise sa place.
Avec son fiancé Jonathan Argyll, marchand d’art, Flavia mène l’enquête jusqu’en Angleterre pour dénicher Giotto.
Entre l’Italie et l’Angleterre Iain Pears (qui écrit en Anglais) a choisi l’Italie. La Grande-Bretagne nous est décrite comme un pays où des trains bondés et délabrés partent en retard (quand ils partent) dans l’indifférence générale et où il faut disposer d’un bon chauffage central pour supporter les rigueurs de l’été. L’autre cible des piques de Iain Pears c’est l’administration, systématiquement inefficace et paperassière. Les attaques sont faites avec humour et si on ne se formalise pas du parti-pris le tout est facile et agréable à lire. Il ne laissera pas de souvenir impérissable non plus.