L’auteur nous raconte 17 histoires de rencontres entre « sauvages » et « civilisés », classées par ordre chronologique. Nous commençons en 1527 quand le conquistadores Cabeza de Vaca, naufragé sur une île du golfe du Mexique, fut secouru par des Indiens, devint leur esclave puis un guérisseur réputé dans toute la région où il officia pendant des années. J’avais déjà rencontré ce personnage dans L’exploration du monde et j’ai apprécié de le retrouver ici et d’en apprendre plus sur son devenir. Le recueil se termine avec le séjour d’écotouristes en Nouvelle-Guinée. Entre ces deux histoires j’ai fait la connaissance de Frank Hamilton Cushing, jeune ethnologue qui, en 1879, s’installa chez les Zuñi, des Indiens Pueblo, et devint un chef guerrier. Ou de Diawné Diamanka, griot peul invité à Bologne en 1988 par un groupe d’anthropologues européens pour y faire des observations sur les us et coutumes de notre monde.
J’ai été globalement déçue par cette lecture qui aurait pourtant dû me plaire vu son sujet. Il m’a semblé que l’auteur se contentait de raconter des anecdotes d’un intérêt inégal sans faire de lien entre elles ou contextualiser et plus j’avançais plus je trouvais ça ennuyeux. Il y a des passages amusants mais il manque pour moi d’avoir été plus explicite sur la responsabilité du colonialisme dans la construction des images de « sauvage » et de « civilisé ».
Dommage, l’ouvrage semblait prometteur. Est-ce que tu m’autorises néanmoins à répertorier ton billet dans le futur récapitulatif du challenge Bonnes nouvelles, dédiés aux textes courts (y compris essais et non fictions). Si j’ai bien compris, il s’agit ici d’une anthologie.
Oui, dommage, il aurait dû me plaire. Pour le challenge Bonnes nouvelles, pourquoi pas ? Je me suis posé la question à la lecture (j’ai prévu d’y participer).
merci pour mes listes ! car comme toi j’étais attirée par le sujet !