L’autrice britannique de best-sellers Barbara Taylord Bradford est morte le 24 novembre 2024. Elle était née en 1933. Elle a écrit une quarantaine de romans qui se sont vendus à plus de 91 millions d’exemplaires. La trame est toujours plus ou moins la même : une héroïne cherche à s’accomplir malgré les difficultés.
Là où la vie t’appelle. Val Denning, la narratrice, est une photo-reporter, correspondante de guerre. En 1998 -le roman date de 1999- elle est en mission au Kosovo quand elle est blessée par des tirs. A côté d’elle ses collègue set amis Tony Hampton et Jake Newberg sont touchés également. Tony, avec qui elle avait une relation amoureuse, meurt de ses blessures. Ce drame est le point de départ de nombreux bouleversements dans la vie de Val, sans qu’il y ait toujours un lien de cause à effet. Elle découvre que Tony lui mentait, connaît un amour sincère, affronte sa mère qui ne l’a jamais aimée, aide une femme battue harcelée par son mari et envisage une reconversion professionnelle.
Les rebondissements sont nombreux dans ce roman -c’est même parfois un peu trop- qui se lit donc sans trop d’ennui. C’est cependant une lecture qui ne m’a guère plu. J’ai regretté l’analyse psychologique superficielle et les jugements à l’emporte-pièce de la narratrice sur son entourage : un homme qui ment à sa maîtresse ? c’est un malade mental ; une mère qui n’aime pas sa fille ? c’est une malade mentale…
J’ai trouvé très datées certaines descriptions : un homme à la virilité provocante auquel aucune femme ne peut résister, je me demande à quoi ça peut bien ressembler.
Enfin j’ai été gênée par le train de vie des personnages. Ils habitent dans des logements aménagés par des décorateurs d’intérieur, où il y a toujours des bouquets de fleurs fraîches et sont servis par des domestiques à demeure ou présents trois fois par semaine. Ils achètent des babioles de grands couturiers pour faire des cadeaux de Noël de dernière minute et cette opulence n’est jamais interrogée, elle apparaît comme naturelle.
je pense que je serai gênée par les mêmes choses que toi.
Je dois reconnaître que je ne m’attendais pas vraiment à être conquise par cette autrice.
Bien, comment dire… on dirait qu’il y a tout pour m’agacer dans ce roman !
Il y a certainement mieux à lire