Tome 1 (1986-1994)
Moi, Fadi, le frère volé est un spin-off de L’Arabe du futur.
Fadi est le frère de Riad Sattouf. Il est né en 1986. Fadi passe ses premières années en Bretagne auprès de sa mère Clémentine et de ses deux frères. Il connaît peu son père, Abdel, qui vit et travaille en Arabie Saoudite. Les parents ne s’entendent plus. Quand Fadi a six ans, son père l’enlève et l’emmène avec lui en Syrie.
Pour les dessins on retrouve un code couleur, comme dans L’Arabe du futur. Ici les premières pages sont dans une dominante de jaune et, petit à petit, la couleur évolue pour passer au rose saumon en fin de volume, de même que Fadi, petit à petit, s’habitue à un autre mode de vie, désapprend le français pour l’arabe.
J’ai apprécié la lecture de cette bande dessinée. L’auteur montre la perception différente de la sienne qu’a son frère de la vie au village de Ter Maaleh. Alors que Riad était harcelé par ses cousins et battu à l’école Fadi s’intègre beaucoup plus facilement à la société enfantine.
Dans une interview au Nouvel Obs du 3 au 9 octobre 2024 Riad Sattouf annonce trois tomes pour cette série. Il prévoit ensuite d’écrire l’histoire familiale du point de vue de sa mère. Voilà un projet qui m’intéresse grandement. Nul doute que je lirai tout cela.
Je suis en train de le lire. ha bon, on aura dans les 3 tomes, et l’histoire de la mère, etc, bref on s’inscrit!!!
N’est ce pas !
cet auteur me fait toujours plaisir et il est un des rares auteur de BD que je suis volontiers
J’aime beaucoup aussi.
ah, je ne savais pas qu’il y avait aussi des spin off !
C’est le premier.
Merci pour les précisions dont je n’avais pas encore connaissance (trois tomes prévus, + la vision « de la mère » par la suite).
Tout cela me refait penser au dessinateur Farid Boudjelal, et à ses multiples variations, avec des séries de style différent, sur le métissage multiculturel… y compris avec un aspect autobiographique.
(s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola
Je ne connais pas Farid Boudjelal.
Autant pour moi: c’est Farid Boudjellal (avec deux « l »).
Je ne le connais pas non plus.