Quand le vieille cathédrale de Kingsbridge brûle en 1135, Tom le bâtisseur y voit la chance de sa vie : il va pouvoir réaliser son rêve de bâtir une cathédrale. Le prieur Philip, chef du prieuré de Kingsbridge accepte de l’engager, même si l’argent manque. Pour financer la construction Philip va devoir manoeuvrer contre de puissants opposants. L’évêque Waleran Bigot est un arriviste qui a pour ambition de s’élever aux plus hautes fonctions ecclésiastiques. La famille Hamleigh convoite le comté de Shiring. Le fils, William Hamleigh, est un jeune homme qui prend son plaisir en terrorisant, en brutalisant, en violant et en tuant. Pour une raison ou une autre la construction de la cathédrale contrecarre les projets de ces personnages peu regardants sur les moyens et qui vont tout faire pour la faire échouer.
En ce milieu du 12° siècle la situation politique troublée facilite les agissements de ceux qui ne s’embarrassent pas de scrupules. Une guerre civile a éclaté après la mort sans héritier mâle direct du roi Henry. Maud, fille légitime d’Henry s’est alliée à Gloucester, son demi-frère, bâtard du roi. Ils s’opposent à leur cousin Stephen. Selon que les combats avantagent l’un ou l’autre camp certaines alliances peuvent se révéler plus ou moins avantageuses et favoriser ou non la construction de la cathédrale. Ceux qui perdent presque à tous les coups ce sont les civils, surtout les plus pauvres, victimes des pillages et de la faim.
J’ai souvent vu le nom de Ken Follett dans la presse ces derniers temps à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage. C’était le moment de découvrir cet auteur dont on m’avait déjà dit qu’il devrait me plaire vu mon goût pour l’histoire. Et en effet je n’ai pas été déçue. Si ça n’est pas super bien écrit le livre est difficile à lâcher une fois commencé. Un véritable page turner ! Dès le début on a compris que ce sont les gentils qui vont gagner mais avant d’en arriver là, que de rebondissements ! C’est un vrai roman d’aventures. Les aspects historiques sont manifestement bien documentés. Il y a une « suite », Un monde sans fin, qui se déroule 200 ans plus tard et que j’ai prévu de lire prochainement.
En cherchant une image pour illustrer mon article j’ai découvert qu’une mini-série avait été tirée du roman. J’ai commencé à la regarder aussitôt après avoir fini ma lecture. Là je peux dire que j’ai été déçue. Je me doutais bien que pour faire entrer 1000 pages dans huit épisodes de 50 mn il allait falloir simplifier et raccourcir mais je découvre un scénario où de nombreux événements ont été dramatisés : des morts naturelles ou accidentelles transformées en meurtres, une mère autoritaire devenue incestueuse, les héros échappant à la mort de justesse. Je trouve que cela donne un résultat caricatural.
Aaliz le 15 décembre 2014 :
Ah Les Piliers de la terre ! Excellent souvenir de lecture ! Tu as raison, c’est un vrai page-turner, je l’avais englouti. Par contre je n’ai toujours pas lu la suite.
Réponse :
Mais moi non plus parce que mon mari tarde à la terminer. Il faut dire qu’il lit 3 ou 4 livres à la fois.
Soie le 24 janvier 2015 :
Je ne l’ai pas lu, mais je l’ai offert à ma mère car je pensais que le côté historique lui plairait.
Elle l’a dévoré en moins d’une semaine 🙂
Il faudra que je le lise moi aussi car c’est un roman qui parait incontournable.
Réponse :
Passionnant et j’ai presque terminé Un monde sans fin malgré ses 1300 pages !