L’aurore des bien-aimés est l’histoire d’amitié entre Soliman le Magnifique, sultan de l’empire ottoman de 1520 à 1566 et Ibrahim, un esclave grec qui devint grand vizir. Soliman et Ibrahim se rencontrent alors qu’ils ont une vingtaine d’années et deviennent vite comme des frères. Cette amitié dura des années, les amena à exercer conjointement le pouvoir et se termina de façon dramatique. L’autre intime de Soliman est Hürem ou Roxelane, sa concubine devenue sultane.
Avec des personnages aussi extraordinaires voilà un roman qui aurait pu être passionnant. C’est raté hélas et je le trouve plutôt mal écrit. Je découvre (ou redécouvre) cependant le personnage de Soliman, conquérant de territoires en Europe de l’est et en Anatolie. Il s’opposa à Charles Quint et traumatisa l’Europe en s’avançant jusqu’à Vienne.
Depuis janvier la télévision turque diffuse une série sur la vie de Soliman qui a fait grand scandale auprès des intégristes car on y voit le sultan buvant et couchant. En attendant il semble que le public soit au rendez-vous.