Le tigre blanc c’est Balram Halwai, fils d’un pauvre conducteur de rickshaw. Bien qu’il réussisse correctement à l’école il en est retiré pour travailler dans un tea-shop. Il se fait plus tard embaucher comme chauffeur pour le fils d’un riche propriétaire terrien, tout juste revenu des Etats-Unis. Balram raconte son existence de serviteur exploité dans des lettres qu’il adresse au premier ministre de la Chine à l’occasion de son prochain voyage en Inde. Il y explique comment la corruption fini par toucher même ceux qui se veulent honnêtes. D’abord son maître puis lui-même.
Aravind Adiga peint le tableau de l’Inde des ténèbres, par opposition à l’Inde de la lumière, la shining India des publicités. Pour s’en sortir il faut jouer des coudes et faire preuve de débrouillardise. C’est quand il se résout à jouer le jeu des pots de vin et des magouilles que Balram s’élève.
Mon sentiment sur ce livre est mitigé. Je me suis finalement laissée prendre par l’histoire mais je n’ai pas trop apprécié la façon dont c’est écrit, notamment le fait que chaque chapitre soit présenté comme une nouvelle lettre au premier ministre chinois. J’ai trouvé que ça cassait un peu le rythme.