Armanoush Tchakmakchian est une jeune Américaine, d’origine arménienne par son père. Ses parents ont divorcé quand elle était toute petite et sa mère, en partie pour faire enrager son ex-belle-famille, s’est remariée avec un Turc. Elevée par sa mère, Armanoush s’est néanmoins imprégnée de culture arménienne à chaque fois qu’elle séjournait dans sa famille paternelle.
A l’âge de 20 ans Armanoush éprouve le besoin de mieux connaître ses origines. Sans prévenir ses parents elle s’envole alors pour Istanbul où elle se fait héberger par la famille de son beau-père, Mustafa Kazanci. Dans cette maison de femmes (Mustafa, le seul homme encore vivant a émigré il y a 20 ans et n’a plus remis les pieds en Turquie) Armanoush se lie d’amitié avec Asya, la fille bâtarde d’une des soeurs de Mustafa. L’arrivée de cette intruse, les questions qu’elle pose sur les Turcs et les Arméniens, vont faire émerger des secrets de famille dont certains profondément enfouis.
J’ai bien aimé cette lecture qui m’a tenue en haleine. Dès le début je me doutais que l’histoire des familles Tchakmakchian et Kazanci était liée mais comment ? La réponse est plutôt crédible, conforme à ce que j’ai pu lire sur certains épisodes du génocide des Arméniens. Pour en arriver au dénouement il faut en passer par l’intervention des esprits mais cela ne m’a pas gênée. Elif Shafak dit dans les remerciements qu’elle a eu des problèmes avec la justice de son pays à cause de certaines choses qu’elle a écrites dans ce livre. A l’heure où certains Turcs demandent pardon pour des événements survenus il y a près de cent ans La bâtarde d’Istanbul pose aussi la question de la responsabilité collective.
Nina d’Istanbul le 22 avril 2009 :
et un bonbon palace? Ça vous dit.. délicieux.. Bonne soirée
Réponse :
Pourquoi pas ?
Jeanne le 23 octobre 2011 :
D’après ma prof de littérature qui est fan d’Elif Safak, ce roman est son moins bon… A vérifier! Ceci dit c’est vrai qu’elle l’a écrit en anglais donc ça change peut-être quelque chose…
Réponse :
Et les autres, elle les a écrits en turc ? Il semble qu’il faille essayer Bonbon palace.
Jeanne le 30 octobre 2011 :
Elle en a écrit un certain nombre en turc, peut-être pas tous… Celui qui est le plus connu en Turquie c’est Soufi, mon amour (écrit en anglais). Par contre Bonbon palace a été écrit en turc 🙂
Réponse :
Tu as un cours de littérature turque cette année ou ça date de l’an dernier ?
Jeanne le 1er novembre 2011 :
Non c’est de l’an dernier, la littérature commence l’année prochaine!
Réponse :
Ca ne t’empêche pas de te cultiver, en attendant.
Jeanne le 2 novembre 2011 :
Pour l’instant j’ai plein de livres d’histoire et de civi à lire… Ce qui est bête c’est que je me dis toujours que je lirai les romans turcs en turc, et du coup je les lis pas ^^