Un si long voyage est une tranche de vie d’un père de famille parsi, vivant à Bombay. En cette année 1971 Gustad Noble traverse une période où ses enfants lui causent des soucis. Sa fille cadette Roshan, une enfant de 9 ans, est régulièrement malade, s’affaiblit et doit garder le lit tandis que son fils aîné, Sohrab, qui vient d’être admis dans un prestigieux institut de technologie, prétend qu’il veut être un artiste. A la même époque Gustad reçoit enfin des nouvelles de son ami le major Bilimoria qui a disparu quelque temps auparavant sans plus donner de nouvelles et qui lui écrit maintenant qu’il travaille pour les services secrets et lui demande un service particulier au nom de leur amitié.
Tous ces sujets d’inquiétude ramènent Gustad aux souvenirs de son enfance. Petit-fils d’un ébéniste, fils d’un libraire, tous deux petits patrons, il a du renoncer à faire des études après la ruine de son père et n’est qu’un simple employé de banque. Depuis il est habité par la nostalgie de la grandeur passée de sa famille.
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman et sa lecture a trainé en longueur. A moins que ce ne soit le contraire : j’ai lu lentement donc j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. Finalement, arrivée à la moitié, j’ai commencé à me laisser prendre et j’ai plutôt apprécié cette lecture. Gustad est un brave homme qui accorde du prix à l’amitié et tente de transmettre des valeurs familiales à ses enfants. Un si long voyage montre l’importance de scènes apparemment anodines de la vie quotidienne.
Naina le 7 avril 2009 :
J’ai lu ce roman fin mars. Et j’ai eu plus de mal à entrer dans cette histoire que dans les autres romans de l’auteur. Est-ce dû au livre ou à la fatigue ?
Réponse :
Même chose pour moi. Et même question. C’est peut-être le livre finalement.