Pascale Haag et Blandine Ripert, L’Inde, idées reçues, Le cavalier bleu

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  1. Anne-yes

    Joël le 18 novembre 2008 :
    J’ai en mémoire certains personnages de mères vengeresses, incarnations de Kali, poursuivant les méchants jusqu’à la mort qui sera forcément violente.Je n’ai pas vu de films indiens avec de tels personnages (pourtant j’en ai visionné une bonne cinquantaine), je suis très volontiers preneur de titres de ce genre de films ! Je crois volontiers que cela existe, mais il faut quand même reconnaître que, par exemple, les personnages féminins en âge de se marier se voient assez souvent imposer un mari qu’elles n’aiment pas, parfois juste après qu’elles eurent aperçu un autre charmant jeune homme (Devdas, Veer-Zaara, Ham dil de chuke sanam, Kabhi kabhi), meurent prématurément (Ham aapke hain kaun, Kuch kuch hota hai, Mohabbatein), sont d’innocentes victimes, sans défense (Radha dans Sholay) ou non (Mother India).Cela dit, le modèle familial traditionnel a pas mal tendance à voler en éclats dans un certain nombre de films assez récents, donc ce qui était encore relativement vrai au début des années 2000 est effectivement en train de devenir une idée reçue…
    Réponse :
    Des vengeances féminines terribles dans « Karan Arjun » et « Anjaam ». J’avais même trouvé ça excessif quand j’ai vu les films.
    Dans Veer-Zaara on peut considérer qu’elle sort de sa position de victime puisque c’est elle-même qui rompt ce mariage qu’on lui avait imposé.
    Sinon je suis d’accord avec ton analyse et je reconnais que mon article a manqué de nuance. Je réfléchis à la façon d’y remédier.

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