Zoli est une Tzigane de Tchécoslovaquie. Dans les années 30 sa famille a été massacrée par une milice fasciste et Zoli a ensuite été élevée par son grand-père. Celui-ci lui apprend à lire puis l’envoie à l’école. Elle doit cacher ses connaissances car frayer ainsi avec les gadze est très mal vu parmi les Tziganes. Elle-même sent que ce savoir la rend impure. Zoli a un don apprécié de tous : elle met en chansons la vie et les sentiments de son peuple.
Après la seconde guerre mondiale Zoli a une vingtaine d’années. Elle est dénichée par l’éditeur Martin Stransky qui veut publier ses oeuvres. Dans l’enthousiasme de la victoire et de l’avènement du communisme les Roms sont des citoyens à intégrer et Zoli un symbole des nouveaux lendemains où les masses prolétariennes accéderont à l’instruction. Elle fait la connaissance de Stephen Swann. Fils d’une mère irlandaise et d’un père slovaque l’Anglais est traducteur pour Stransky. Zoli et Stephen vont s’aimer. Il est attiré par son entrain et sa liberté, elle est plus partagée, craignant toujours le jugement de son peuple. Finalement elle souhaite s’éloigner de lui et lui, ne pouvant la retenir, va la couper de tout ce qui était sa vie.
J’ai moyennement apprécié ce roman. J’ai mieux aimé la fin, l’exil de Zoli et les péripéties qui lui permettent de rebondir et de se reconstruire. J’ai trouvé que Colum McCann montrait bien à la fois la liberté des Tziganes, détachés de tout lien matériel et au contraire l’enfermement que peuvent être des traditions trop rigides. Alors pourquoi ça ne m’a pas convaincue ? Difficile à dire et je me torture pour écrire ce billet. Le style est travaillé mais m’a parfois semblé un peu artificiel.
Florinette le 29 novembre 2007 :
Ce n’est pas le premier avis mitigé sur ce livre et à force, je me demande si je vais le lire, il y en a encore tellement qui m’attendent dans ma PAL !! Bonne soirée !
Réponse :
L’impression que j’ai eue aussi c’est que finalement c’est un livre qui ne me laissera pas de souvenir impérissable. Un peu dommage sur ce sujet. Parmi ses sources à propos des Tsiganes C. McCann cite « Enterres- moi debout » de Isabel Fonseca. Un livre qui m’avait beaucoup intéressé.Salut à toi.
Gambadou le 29 novembre 2007 :
Il est sur ma liste au Père Noël, j\’éspère que j\’apprécierai plus que toi…
Réponse :
Il me semblait bien l’avoir vu marqué sur la photo de ta LAL !J’attends de lire ton avis.