Au début du 17° siècle Augustin Hiriart, jeune orfèvre, doit quitter la France pour des raisons abracadabrantes. Après plusieurs années de voyage, notre héros arrive enfin en Inde où il entre au service de l’empereur moghol Jahangir. Jahangir est le père de Shah Jahan qui épousa Mumtaz Mahal pour qui il fit construire le Taj Mahal.
Voici un livre bien médiocre. D’abord le Taj Mahal qui avait attiré mon œil sur la couverture n’apparaît (et encore à l’état de projet) qu’à la toute fin du livre. Ensuite et surtout on a là une histoire fort mal racontée. Les rebondissements succèdent aux coups de théâtre, souvent peu crédibles. Des innocents sont jetés en prison. Des amoureux sont séparés pendant des années. De perfides individus trempent dans des intrigues de palais. La peste frappe la ville où résident nos personnages. Et pourtant, malgré toutes ces péripéties, le récit n’a pas éveillé en moi les sentiments intenses qu’il aurait du : ça n’est pas palpitant, je ne me suis pas attachée aux personnages. Le héros lui-même apparaît comme sans épaisseur, plus souvent agi qu’agissant. Alors que reste-t-il et pourquoi ai-je lu le livre jusqu’au bout ? Le contexte historique car l’ouvrage est documenté (mais les informations sont dispensées de façon un peu didactique).