Un vieil homme se trouve dans une chambre. Qui est-il ? Il ne le sait pas lui-même. On lui donnera le nom de M. Blank (= blanc, vide). Que fait-il ici ? Est-il séquestré ou pourrait-il sortir ? La fenêtre est condamnée et la porte fermée. A clef ? Des personnes vont entrer dans la chambre, des visiteurs qui interrogent ses souvenirs, des soignants qui lui parlent d’un traitement qu’il aurait lui-même sollicité. Il doit prendre des cachets dont on lui dit qu’ils font de l’effet.
Dans la chambre il y a un bureau, sur le bureau des photographies et des manuscrits. Les photos sont celles de personnes que M. Blank a connues sans qu’il puisse dire de qui il s’agit. certaines de ces personnes semblent faire partie de ses visiteurs. Le manuscrit est le témoignage d’un homme en prison dans un pays qui ressemble aux Etats-Unis mais est cependant autre.
Au début j’ai trouvé la lecture de ce roman très déconcertante et l’atmosphère me donnait un sentiment de malaise. Qui sont ces gens ? Quel est leur lien avec M. Blank ? On comprend qu’il leur a fait du mal. Certains semblent lui en vouloir, d’autres pas. La quatrième de couverture (éviter de la lire si vous voulez conserver tout le suspens) donne un sérieux indice pour comprendre où Paul Auster veut en venir et pourtant il est arrivé à me faire douter pendant un bon moment.
Je pense que la lecture de Dans le scriptorium est plutôt à réserver à ceux qui connaissent déjà un peu l’oeuvre de Paul Auster du fait des nombreuses allusion qu’on y trouve à ses précédents romans. Ce n’est pas celle de ses oeuvres que j’ai préférée.
Lilly le 30 mai 2007 :
Je n’ai lu que Léviathan de cet auteur, ce titre me tente moins…
Réponse :
Je crois que Dans le scriptorium n’est pas le plus accessible. Qu’est ce que j’ai aimé Léviathan !