Nathan Glass, le narrateur, a 60 ans. Le cancer des poumons dont il est atteint est en rémission, il est pré-retraité et après son divorce récent il a emménagé à Brooklyn où il vit seul. Pour occuper son temps, il décide d’écrire « Le livre de la folie humaine » dans lequel il consigne les lapsus, les stupidités, les faiblesses, les inepties commis durant sa vie. Plus tard, il prévoit de rapporter les mésaventures de même type arrivées à des personnes de sa connaissance et enfin de se pencher sur les balourdises de l’humanité à travers les âges.
Quand il sort de chez lui Nathan se promène dans Brooklyn, quartier qu’il apprécie particulièrement, évoluant entre un restaurant dont la serveuse l’a séduit et une bouquinerie, le Grenier de Brightman. C’est là qu’un jour il tombe sur son neveu Tom qu’il n’avait pas revu depuis sept ans bien qu’il l’aimât beaucoup. La dernière fois que Nathan avait rencontré Tom celui-ci était un étudiant en littérature prometteur, futur professeur d’université et, à 30 ans, le voilà avec 20 kg de plus, employé d’Harry Brightman. Entre temps sa mère (la soeur de Nathan) est morte et sa soeur a disparu. La vie n’a pas été facile pour lui et les deux homme se retrouvent de nouveau très liés, unissant leurs solitudes.
Nathan fait la connaissance d’Harry Brightman, l’employeur de Tom. Le trio sympathise et tous les trois, lors de longues discussions, partagent leurs rêves de l’hôtel Existence, un endroit où on serait bien, où on pourrait vivre à l’écart des soucis du monde contemporain.
C’est un roman qui parle du bonheur de vivre, des plaisirs quotidiens, de l’amitié et de la solidarité, du moyen d’atteindre autant que possible son hôtel Existence. Je l’ai trouvé sympathique et agréable à lire.
André le 29 août 2006 :
Là encore tu nous mets l’eau à la bouche ! Tu écris bien…aussi !! Pour un auteur de romans comme moi, c’est important ! Je vais m’inscrire sur ta newsletter pour savoir au fur et à mesure quels textes tu écris !
Réponse :
Merci pour ces compliments qui me vont droit au coeur. J’ai une réserve assez nombreuse d’articles à venir car je suis partie trois semaines en vacances sans internet mais avec quelques livres.
Jeanne le 23 octobre 2011 :
Je viens de le lire et même s’il m’a beaucoup plu, l’écriture m’a un peu énervée… Je l’ai lu en anglais, et je trouve qu’Auster utilise beaucoup de mots français ; pour moi ce n’est pas un problème, mais pour le lecteur américain? Je comprendrais que son séjour en France l’ait traumatisé mais bon…
Réponse :
Il a séjourné en France ? Je ne l’ai jamais lu en VO donc je ne peux pas te répondre et quant à ce que donnent les mots en français dans la VF je n’en ai aucun souvenir.
Jeanne le 30 octobre 2011 :
Oui j’avais lu L’invention de la solitude où il raconte qu’il a vécu à Paris… Enfin ça ne m’a pas empêché de vouloir en lire d’autres ; lequel tu me conseilles?
Réponse :
Léviathan, Moon Palace, Le livre des illusions. Je n’ai pas lu L’invention de la solitude. Ni ses derniers et tes commentaires me font penser que je devrais m’y remettre.
Jeanne le 1er novembre 2011 :
Oui apparemment il vient d’en sortir un? Mais t’avais pas dit que ses derniers t’avaient déçue?
Réponse :
Il en sort un par an. Et en effet mais on peut toujours espérer, hein ?