Lily Dahl a 19 ans et vit à Webster, une bourgade du Minnesota. Lily est serveuse à l’Idéal-Café et met de l’argent de côté pour pouvoir se payer des études. Elle est attirée par le théâtre et répète « Le songe d’une nuit d’été » dans la troupe locale d’amateurs. C’est par ce biais qu’elle se lie d’amitié avec Mabel, sa voisine, professeur à la retraite qui lui propose de l’aider à apprendre son rôle.
Dans l’hôtel en face de chez Lily est installé Edouard Shapiro, un peintre new-yorkais venu à Webster pour y réaliser une série de tableaux. Lily se sent attirée par cet homme. Elle le séduit et ils entament une liaison.
A l’Idéal-Café Lily sert leur petit déjeuner aux frères Bodler, Franck la Crasse et Dick le Sale, des ferrailleurs et à Martin Petersen, un garçon de son âge qui a été un ami d’enfance. Martin est affecté de bégaiement, c’est un solitaire au comportement parfois étrange. Martin s’est vu attribuer le petit rôle de Toile d’Araignée dans « Le songe d’une nuit d’été ».
Dans cette petite ville où tout le monde se connaît et s’observe voilà que se déroulent des événements étranges: plusieurs personnes affirment avoir vu un homme portant une femme inanimée, morte ? Selon certains témoins l’homme serait Martin Petersen ou… Jessie James et la femme Lily Dahl elle-même.
Les relations que Lily Dahl noue avec les diverses personnes qui traversent sa vie l’aident peu à peu à trouver sa voie. A travers une galerie de portraits pittoresques Siri Hustvedt nous raconte ici les quelques mois pendant lesquels une jeune fille encore hésitante devient une femme qui trouve l’envie et la force de vivre ses désirs pour elle-même. C’est bien fait et plutôt plaisant à lire.
Allie le 14 juillet 2006 :
J’ai « Tout ce que j’aimais » du même auteur dans ma bibliothèque, mais je ne l’ai pas encore lu. On verra bien! 🙂
Réponse :
J’ai beaucoup aimé « Tout ce que j’aimais » (beaucoup plus que « L’envoûtement de Lily Dahl »). C’est très fort et de plus en plus inquiétant. Au fur et à mesure qu’on avance on s’enfonce dans le sombre et le pire est encore à venir. Mais il y a aussi des raisons d’espérer !