J’ai longtemps hésité à lire ce livre car je n’avais pas bien aimé Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part (recueil de nouvelles, du même auteur, chez le même éditeur) mais on me l’a tant de fois recommandé et finalement l’affirmation : « Comme tu as de la chance de ne pas l’avoir encore lu ! » m’a convaincue.
Ne pas se laisser impressionner par ce pavé de 600 pages. Il se lit très facilement car la narration est essentiellement composée de dialogues rapides.
C’est l’histoire de trois dépressifs, trois adultes qui ont été mal aimés par leurs parents et qui ont bien des difficultés à digérer cette enfance douloureuse.
Camille, artiste peintre, a cessé de créer par manque de confiance en elle et travaille dans une entreprise de nettoyage de bureaux.
Franck, cuisinier, cache sa sensibilité en grognant et en roulant des mécaniques.
Et Philibert de la Durbelière, élevé dans la nostalgie de la chevalerie, est totalement inadapté à la vie dans le monde contemporain.
Une improbable rencontre va réunir ces trois personnages, ils vont habiter ensemble, se lier d’amitié (et d’amour), s’épauler et apprendre, ensemble, à apprécier la vie.
Un livre et des personnages sympathiques cependant, d’après moi, on reste ici dans de la littérature à l’eau de rose car il manque une profondeur de réflexion. Je ne peux m’empêcher de comparer avec Paul Auster qui traite des mêmes sujets (l’amitié et les rencontres salvatrices) avec en plus, justement, cette profondeur qui amène le lecteur à réfléchir sur lui-même.
Allie le 19 avril 2006 :
Je vais le commencer sous peu, on vient de me l’offrir 🙂
Réponse :
Alors j’attends de lire tes impressions sur ton site.
Lilly le 12 novembre 2006 :
J’ai eu exactement les mêmes préjugés que toi sur ce livre, et comme toi, je l’ai finalement dévoré. Je ne connais pas encore Paul Auster, mais j’apprécie de lire parfois des livres simples et touchants, sans forcément me remettre en cause après.
Réponse :
Oui, moi aussi
Hinachii le 13 juin 2007 :
Moi aussi j’ai adoré ce livre… comme tout le monde je crois… ! Et les 600 pages se dévorent à vitesse grand V !
Réponse :
L’occasion de passer un bon moment.